La rentrée scolaire peut provoquer une montée d’anxiété chez certains enfants ou adolescents, qui manifeste souvent des comportements difficiles. Les signes sont multiples : agitation, opposition, somatisations (maux de ventre ou de tête), demandes de réassurance constantes, retrait ou irritabilité. Chez les plus jeunes, on peut observer des régressions comme une perte d’autonomie, pleurs fréquents ou retour à des comportements antérieurs (ex. : « pipi au lit », tics).
Exemples concrets de situations stressantes :
- Charlotte (5 ans) recommence à sucer son pouce ou à ramener sa doudou après deux mois sans ces habitudes, signe qu’elle vit un stress émotionnel.
- Maxime (11 ans) refuse de parler de sa journée, devient irritable au moment des devoirs et multiplie les excuses pour ne pas aller à l’école.
- Sofia (14 ans) développe des nausées avant de prendre le bus : elle se sent anticiper une situation sociale ou scolaire anxiogène.
Ces comportements peuvent être liés à différents types d’anxiété : séparation, sociale ou de performance.
Stratégies pour aider l’enfant (et la famille)
1. Reconnaître et nommer l’anxiété
Ne pas minimiser la souffrance : écouter avec empathie les mots de l’enfant ou de l’adolescent. Par exemple : « Tu préfères rester à la maison parce que l’idée de la classe te rend anxieux ? Je comprends que ce soit difficile. »
Cette reconnaissance permet de désamorcer le sentiment d’isolement et favorise un dialogue ouvert.
2. Faire face progressivement aux situations anxiogènes
Éviter l’évitement : amener l’enfant à se réexposer petit à petit à l’école, aux trajets ou à la classe, avec encadrement rassurant. Répéter des visites ou jouer dans la cour de l’école peuvent réduire la nouveauté et l’incertitude.
3. Techniques de régulation émotionnelle
- Enseigner des exercices simples de respiration ou des pauses de détente, que l’enfant ou l’ado peut utiliser en cas de submersion émotionnelle.
- Encourager des activités physiques régulières : la marche, le sport ou le jeu contribuent à diminuer l’anxiété en libérant des endorphines .
4. Renforcement positif et attente réaliste
- Valoriser les efforts plus que les résultats, diminuer la pression liée à la performance académique.
- Fixer des objectifs modestes et célébrer chaque progrès (ex. : être resté à l’école toute la matinée, avoir parlé en classe).
- Encourager la résilience plutôt que la perfection .
5. Maintenir une routine prévisible et bienveillante
Des horaires réguliers et un cadre stable (repas, heure du coucher, devoirs) offrent un sentiment de sécurité. La routine aide à prévenir les crises émotionnelles et facilite la transition chaque jour .
La Clinique MANA à vos côtés
Ces stratégies peuvent grandement soulager l’enfant et l’ensemble de la famille dès la rentrée. Si les comportements persistent ou s’intensifient (refus scolaire, crises régulières, isolement prolongé), l’accompagnement professionnel devient essentiel. À la Clinique MANA, notre équipe de psychologues, psychoéducateurs peut vous soutenir :
- Psychoéducateurs : pour instaurer progressivement des routines rassurantes adaptées à votre réalité familiale.
- Psychologues : pour soutenir les enfants plus anxieux ou sensibles, identifier les angoisses profondes et développer des outils émotionnels concrets.
Pour prendre rendez-vous, en connaître davantage sur nos services et possibilités de référencement vers des professionnels spécifiquement adaptés à votre situation, contactez nous ! La Clinique MANA est fière de se démarquer par son accueil et son référencement méticuleux, qui feront toute la différence dans votre démarche !